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2019 WINTER

Rubrique spéciale

Busan, port de passions et de poésieRubrique spéciale 2Au carrefour des échanges maritimes

C’est à Busan que s’embarquèrent les Joseon Tongsinsa, ces missions que dépêcha la Corée au Japon à l’aube du XVIIe siècle pour tisser des liens pacifiques avec l’ancien envahisseur et la ville conserve aujourd’hui la place centrale qu’elle occupa dans les échanges entre les deux pays.

 

Premier à s’être ouvert aux échanges avec le Japon en vertu du traité d’amitié de Ganghwa conclu en 1876, le port de Busan se classe aujourd’hui au sixième rang mondial par le volume de son fret. Depuis 2014, il est desservi par un pont long de 3 368 mètres qui porte son nom. © Ville de Busan (Photographe : Jeong Eul-ho)

Principal point d’accès des importations coréennes, ainsi que premier lieu de départ des exportations du pays, le port de Busan occupe une place importante dans l’économie tant nationale que régionale. Par sa situation aux confins du continent eurasiatique, séparée par le détroit de Corée du Japon voisin, cette ville possède un fort potentiel commercial et logistique aux fins des échanges qui se développent entre les pays d’Extrême-Orient.

Ses installations portuaires lui permettent d’accueillir plus de 60% des marchandises qu’importe et exporte la Corée, les services du port autonome ayant fait savoir que son chiffre d’EPV avait atteint 21 663 000 l’année dernière et lui avait permis de sa classer au sixième rang mondial pour le volume du fret au cours des deux dernières années.

À Busan, l’existence d’échanges commerciaux par voie maritime remonte à l’Antiquité, comme en atteste l’ouvrage japonais du VIIIe siècle intitulé Nihon Shoki, c’est-à-dire « chroniques japonaises », qui fait état d’une petite ville côtière proche de l’actuelle Busan. Aujourd’hui nommée Dadaepo, elle est désignée dans cet ouvrage par les toponymes « Tadairagen » ou « Tatara », ce qui laisse penser qu’elle joua à cette époque un grand rôle dans les échanges commerciaux et culturels auxquels s’adonnaient la Corée et le Japon. Dans la langue de ce pays, ce nom désigne également un four traditionnel destiné à fondre le fer ou l’acier et remontant donc à l’introduction de la métallurgie du fer.

Un centre du commerce d’Extrême-Orient

À Busan, le quartier de Chinatown se compose des rues situées en face de la gare de Busan où des ressortissants chinois ont commencé de s’établir en 1884 et sont restés très présents jusqu’à nos jours. Ce haut lieu du tourisme local s’orne aujourd’hui d’un ensemble de peintures murales inspirées des récits et personnages de Sanguo yanyi, ce « roman des Trois Royaumes ». © Ahn Hong-beom

Samguk yusa, ce recueil de légendes et récits historiques du XIIIe siècle dont le titre signifie « souvenirs des trois royaumes », évoquait déjà la vocation ancienne de Busan et de sa région pour le commerce maritime. Il y est conté que, non loin de la métropole d’aujourd’hui, le monarque Suro qui fonda le royaume de Geumgwan Gaya, c’est-à-dire de la « couronne d’or » (43–532), fit venir la princesse Heo Hwang-ok d’un certain royaume indien appelé « Ayuta » afin de la prendre pour femme, ce qui, de l’avis général, constitue aujourd’hui un fait historique avéré. Pour étayer l’hypothèse des origines indiennes de celle qui devint reine, les historiens invoquent la présence d’un motif peint de deux poissons sur la grande porte qui mène à la tombe du roi Suro située à Gimhae et soulignent son analogie avec l’iconographie de la civilisation indienne.

Cependant, comme en témoignent les nombreux sites et vestiges d’époque Gaya qui ont été mis au jour près de Busan et à d’autres endroits de la province du Gyeongsang du Sud, les relations qu’entretenait ce royaume avec le monde extérieur ne se limitaient pas à l’Inde. À l’aube du Ve siècle, la chute de l’ancienne confédération de Gaya poussa nombre de ses sujets à trouver refuge au Japon où ils contribuèrent à l’évolution d’une civilisation ancienne en la faisant bénéficier de leur savoir-faire d’artisans dans la ferronnerie et la confection de poteries non émaillées dites sueki.

Comme l’indique le toponyme de Gimhae, qui désigne littéralement une « mer de fer », le sous-sol de l’ancienne Confédération de Gaya recelait en abondance du minerai de fer. Riches de ces nombreux gisements, les États méridionaux qui bordaient la mer du Sud et le Nakdong se transformèrent en un important centre d’échanges commerciaux entre les pays d’Extrême-Orient. En ces temps où les différentes nations prenaient leur destin en mains suite à l’effondrement de la dynastie chinoise des Han, l’État de Gaya allait constituer une importante étape entre l’archipel japonais et le continent chinois. Sa situation sur une importante route maritime empruntée par les navires de commerce en provenance de différents pays allait lui permettre de se joindre à ces échanges par la fourniture de fer.

Dans le Nihon Shoki déjà cité, il est indiqué qu’à la fin de la première moitié du IVe siècle, Geunchogo, roi de Baekje, fit transporter jusqu’au Japon un lot de marchandises qui comportait quarante pépites de fer. Ces pièces réalisées en martelant le fer pour le réduire en de minces barres fournissaient un matériau idéal pour la fabrication de produits en tous genres et on en retrouva de semblables dans les tombes de Baekje et de Silla, ainsi qu’à l’intérieur de sépultures japonaises anciennes. Les dizaines de spécimens qui en furent découverts dans les régions de l’ancien royaume de Gaya attestent de leur emploi répandu, non seulement comme objets funéraires, mais aussi sous forme de pièces de monnaie.

Quartiers chinois et japonais

À l’entrée de Chinatown, la Rue du Texas aligne ses boutiques de souvenirs et boîtes de nuit accueillant les nombreux marins qui débarquent des bateaux étrangers à quai. © Ahn Hong-beom

En 1884, la dynastie Qing ouvrit un consulat dans un quartier de Busan aujourd’hui connu sous le nom de Chinatown, car des sujets de l’empire s’y étaient établis en grand nombre. Dans ses rues, qui s’étendent face à la gare de Busan, s’alignent encore restaurants, épiceries, bureaux de change et autres entreprises tenues par des ressortissants sino-coréens aux côtés des établissements scolaires qui accueillent leurs enfants.

Ce Chinatown, le plus méridional de ceux que compte la Corée, accueillit à l’origine la main-d’œuvre chinoise à laquelle recourut le royaume de Joseon aux XVIIe et XVIIIe siècles, c’est-à-dire dans sa dernière période, afin de remettre en état les installations portuaires et de construire les bâtiments du service des douanes maritimes chinoises, le gouvernement de ce pays octroyant une aide aux nouveaux arrivants. La population actuelle représente les troisième et quatrième générations qui succédèrent à ces travailleurs, tandis qu’à l’échelle de la ville entière, nombre de Chinois ont immigré après la Guerre de Corée.

En 1953, le quartier de Chinatown allait considérablement changer d’aspect à la suite de la destruction de la gare de Busan par un violent incendie et de l’apparition de maisons closes dans ses rues. En 1992, l’établissement des relations diplomatiques sino-coréennes allait y provoquer un regain d’activité, le jumelage des villes de Busan et Shanghai intervenant à peine un an plus tard et le nom de Chinatown cédant la place à celui de « Rue de Shanghai », où se déroule chaque année le Festival culturel du même nom.

Sous le royaume de Joseon, Busan abritait aussi plusieurs quartiers japonais que désignait le terme de waegwan et que le pays avait fait aménager dans ses ports francs pour faciliter la vie des ressortissants japonais et leur permettre de participer aux échanges commerciaux et diplomatiques, mais aussi pour qu’ils aident à repousser les pirates japonais qui sévissaient à faible distance des côtes depuis le XIVe siècle, époque à laquelle le royaume de Goryeo amorça son déclin. Trois ports furent successivement dotés de ces waegwan, à savoir ceux de Busanpo et Jepo situés à Jinhae, en 1407, suivis, dix-neuf ans plus tard, de celui de Yeompo, qui se trouve à Ulsan, et l’ensemble qu’ils composaient fut désigné par le nom de Sampo Waegwan, c’est-à-dire les « trois ports des waegwan ». Ces quartiers japonais allaient cependant être rasés en 1544, à l’exception de celui de Busan, par représailles aux pillages commis par l’envahisseur japonais à Tongyeong.

Lorsque, dans le cadre de la « diplomatie de bon voisinage » voulue par le premier shogun du Bakufu d’Edo, Tokugawa Ieyasu, Japonais et Coréens rétablirent les relations qu’ils avaient rompues suite aux invasions japonaises de 1592 et 1597, des quartiers japonais refirent leur apparition en plusieurs points de la côte sud-est. Alors que celui de Busan abritait quelque cinq cents âmes, la zone qui fut aménagée à Choryang vers la fin du XVIIe siècle occupait une surface de 100 000 pyeong, soit environ 32 hectares, et faisait se côtoyer simples habitations, résidences d’émissaires et locaux du commerce. Si les bâtiments qui les abritaient étaient de construction coréenne, puisque fournis par l’État, ils possédaient des tatamis et une décoration intérieure de style japonais. Quant à leurs occupants, bien qu’empêchés d’en sortir à leur guise par des postes de garde disposés en périphérie, ils n’en constituaient pas moins une communauté à part entière, quoique de taille réduite, et reconnaissable dans la rue à ses tenues traditionnelles, dont celles des hommes qui cheminaient sabre à la ceinture.

Une source d’échanges culturels

Ce bloc de pierre constitue un vestige de l’un des quartiers japonais, dits waegwan, qui furent aménagés à Dumopo en 1607 et subsistèrent plus de soixante-dix ans, jusqu’à la réalisation d’une nouvelle zone résidentielle située à Choryang. © Sortie par une belle journée, blogue sur Naver

À partir de l’Antiquité, des conflits armés ont opposé la Corée et le Japon à maintes reprises, hormis pendant la période d’Edo longue de 210 années et coïncidant avec les derniers temps du royaume de Joseon, époque à laquelle ces deux pays allaient entretenir des relations pacifiques grâce à la médiation que réalisaient les émissaires dépêchés par ce dernier. Au lendemain du rétablissement de ces liens survenu en 1607, il n’envoya ainsi pas moins de douze missions diplomatiques de grande envergure dans ce pays. Dans l’histoire du monde, rares sont les exemples d’un tel déploiement de moyens par deux pays voisins soucieux d’assurer lla paix et la compréhension entre eux par le dialogue.

En 2014, les deux organisations non gouvernementales que sont la Fondation culturelle de Busan et le Conseil de liaison avec les lieux de mémoire de Chosen Tsushinshi allaient travailler de concert à la recherche d’un ensemble de documents qu’elles allaient intituler Documentation relative à Joseon Tongsinsa / Chosen Tsushinshi : histoire du maintien de la paix et des échanges culturels entre la Corée et le Japon du XVIIe au XIXe siècle et faire inscrire au Registre Mémoire du Monde de l’UNESCO en 2017. Composée de 63 textes et d’enregistrements, soit au total 124 pièces transmises par la Corée, ainsi que de 48 textes et d’enregistrements constitutifs de 209 pièces fournies par le Japon, cette documentation s’avère d’autant plus précieuse pour la ville de Busan qu’elle représente le premier élément du patrimoine documentaire municipal à figurer dans les archives de l’UNESCO. En outre, son classement par cette organisation témoigne d’une première reconnaissance de la coopération dans laquelle se sont engagés les deux pays grâce à l’action de leurs associations civiles respectives.

Quant à l’effectif des missions dépêchées par le royaume de Joseon au Japon, il était d’ordinaire compris entre 400 et 500 personnes au nombre desquelles se trouvaient des émissaires, des assistants, des scribes, des officiers militaires et des musiciens. Parti de Séoul, ce cortège s’acheminait vers Busan où il séjournerait quelque temps pour préparer ses activités diplomatiques et attendre que le temps se prête à la traversée. Il convenait en effet d’être particulièrement attentif aux conditions météorologiques et aux vents, la navigation s’avérant souvent difficile dans le détroit de Corée. Quand les éléments semblaient favorables, les émissaires accomplissaient des rites propitiatoires voués aux dieux de la mer dans le pavillon de Yeonggadae, puis ils s’embarquaient sur six navires amarrés au quai tout proche.

Les missions de rétablissement de la paix
À leur entrée sur le sol japonais, qu’ils faisaient par l’île de Tsushima, ils poursuivaient leur route en direction d’Edo, l’actuel Tokyo, en effectuant 53 haltes sur leur trajet. Les dépenses engagées par le pays hôte en vue de leur accueil atteignaient d’énormes montants dont attestent les 338 500 hommes et 77 645 chevaux que mobilisa la huitième de ces missions en 1711, ces chiffres paraissant aujourd’hui considérables.

Dans le Japon d’alors, qui privilégiait une politique d’isolement lui interdisant d’ouvrir ses ports aux puissances occidentales, la visite d’émissaires coréens représentait un événement exceptionnel qui méritait d’être célébré en grande pompe. Ces envoyés suscitaient en outre une grande curiosité, non seulement de la part des autorités, mais chez les sujets de toute catégorie sociale, qu’ils soient soldats, roturiers, marchands ou paysans.

La venue d’écrivains et d’artistes coréens honorait leurs confrères japonais, qui leur rendaient souvent visite à leur résidence pour échanger poèmes, critiques et autres écrits, ainsi que des peintures et œuvres calligraphiques. Occupés qu’ils étaient à répondre à ces nombreuses sollicitations, les envoyés coréens y consacraient parfois leur nuit, comme en atteste la description de ces scènes par des documents et peintures conservés tant en Corée qu’au Japon. Les artistes japonais se montrant particulièrement désireux d’adopter la culture de Joseon en cette période d’Edo, les échanges auxquels ils s’adonnaient favorisèrent vraisemblablement un grand foisonnement artistique et culturel dans leur pays.

Ces liens fructueux y sont ainsi évoqués dans une centaine d’ouvrages, les écrivains et émissaires de Joseon ayant pour leur part rédigé de nombreux comptes rendus à ce sujet dès leur retour.

Busan, œuvre issue de la série Saro seunggu (route maritime à la beauté pittoresque), Yi Seong-rin (1718-1777), 1748, encre et couleur sur papier. 35,2 cm × 70,3 cm.Artiste rattaché au Dohwaseo, le bureau royal de la peinture, Yi Seong-rin évoque ici le périple des émissaires de Joseon partis de Busan pour gagner Edo. Les trente scènes de cet ensemble constituent l’unique témoignage restant de cette mission entreprise en 1748 par le royaume de Joseon. © Musée national de Corée

Un rapprochement à l’échelle humaine

Alok Kumar Roy Professeur à l’Université des études étrangères de Busan

 

Les 25 et 26 novembre derniers, tout Busan bruissait d’activités lors de la conférence au sommet qu’accueillait cette ville à l’occasion du trentième anniversaire de l’adhésion de la République de Corée à l’ASEAN. Cette effervescence s’est poursuivie le 27 par l’organisation d’une réunion de travail entre les dirigeants sud-coréens et ceux des pays du Mékong. En permettant de débattre des moyens d’œuvrer à la paix et à la prospérité dans la région, ces rencontres ont prouvé que le dialogue au plus haut niveau participait lui aussi d’une diplomatie culturelle où l’union fait la force.

Artisanat de l’ASEAN : de l’héritage au contemporain : cette exposition, qu’accueille la Maison de la culture de l’ASEAN, située à Busan, se déroule jusqu’au 15 janvier prochain à l’occasion du trentième anniversaire des relations et du dialogue entre la Corée du Sud et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est.

Les relations du secteur privé
Située à Busan, la Maison de la culture de l’ASEAN (ACH) a vocation à favoriser des échanges propices à une ouverture à d’autres cultures jugées jusqu’ici trop lointaines. Lieu de découvertes multiples qui vont des traditions culinaires ou vestimentaires des pays d’Asie du Sud-Est à leurs langues et cultures, cet organisme propose un ensemble d’activités donnant lieu à de nombreux et intéressants échanges créateurs de lien dans les domaines culturel et diplomatique. La coopération qu’il a mise en place avec les établissements universitaires et professionnels des dix pays membres de l’ASEAN s’est répercutée sur l’ensemble de leurs secteurs privés en favorisant plus de relations entre eux.

Intégration et diversité démographique constituent aussi des objectifs clés pour la ville internationale qu’est aujourd’hui Busan, où pas moins de 65 000 ressortissants étrangers, dont 12 000 étudiants, apportent leurs talents et savoir-faire nouveaux. Au nombre de ces populations, figurent pour une large part celles issues de pays de l’ASEAN, qui se sont intégrées avec succès à leur ville d’accueil avec l’aide chaleureuse de ses habitants et de l’ACH, qui s’engage résolument dans des actions visant à promouvoir un rapprochement fructueux pour les parties concernées.

Comme dans toute métropole d’envergure mondiale, la mise en œuvre de la diplomatie des villes représente aujourd’hui un impératif auquel la Ville de Busan s’emploie à répondre avec le concours de la Fondation de Busan pour la coopération internationale (BFIC) et à cet effet, dans un esprit d’ouverture sur le monde, elle travaille à fournir une passerelle entre différentes régions en faisant appel aux réseaux humains. Désormais, le champ d’action de ce partenariat s’étend à de nouveaux domaines, ce qui conduit à toujours plus de coopération avec des pays du monde entier.

Dernièrement, Busan a aussi acquis une plus grande visibilité à l’international en proposant des programmes de formation d’un nouveau type. C’est dans ce cadre qu’elle a organisé, cette année, l’intervention d’une équipe de vingt professionnels médicaux et techniques népalais du Colombo Plan Staff College (CPSC) chargés d’étudier les possibilités de développement des ressources humaines dans l’enseignement technique et sanitaire. Ce même établissement prévoit d’entreprendre en 2020 une mission analogue, mais axée sur le secteur financier et bancaire. Au cours de la seule année 2019, Busan aura mis en œuvre des actions de formation dans l’agriculture intelligente, le développement des océans et de la pêche, la réanimation cardio-pulmonaire et la sécurité routière, ces deux derniers volets ayant exclusivement et respectivement concerné le Laos et l’Équateur.

La visibilité mondiale
C’est aussi à l’initiative de Busan que la Citizen’s Eurasia Expedition se déroule chaque année, depuis maintenant quatre ans, dans le but de sensibiliser le public au potentiel économique de la ville et à ses affinités culturelles avec l’ensemble du continent eurasiatique. La mission réalisée cette année, qui a emmené ses animateurs dans pas moins de dix villes de cinq pays différents, à savoir la Chine, la Mongolie, la Russie, la Pologne et l’Allemagne, s’était en outre fixé pour objectif de retracer l’histoire du mouvement coréen d’indépendance du 1er mars à l'occasion de son centième anniversaire et d’entamer une réflexion sur la question complexe de la réunification coréenne à la lumière de la chute du mur de Berlin survenue en 1989.

Enfin, le Centre mondial rattaché à la BFIC apporte son soutien aux ressortissants étrangers, qu’ils soient expatriés ou travailleurs immigrés, en mettant à leur disposition des supports d’information, des prestations de traduction en treize langues différentes et des services de conseil professionnel portant notamment sur le droit, l’immigration, le travail, les mariages internationaux, les relations familiales et la fiscalité.

En ces temps de turbulences où la mondialisation fait souvent figure de défi, l’expérience dans laquelle s’est engagée Busan offre à tous de nouvelles perspectives à bien des égards, car, ce faisant, elle donne à l’idée de « distance » entre pays et cultures un sens nouveau qui témoigne d’une ouverture d’esprit et d’une volonté novatrice d’abolir l’éloignement qui les sépare.

Park Hwa-jinProfesseur à l’Université nationale de Pukyong

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